Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Par : Sandra OnyszkoLecture : 5 min.
Dans son évaluation – rendue publique récemment – de la loi du 27 juin 2005 qui a notamment réformé la profession d’assistant familial, la direction générale de la cohésion sociale a montré que nombre de ces professionnels se sentent encore peu intégrés dans les équipes de l’aide sociale à l’enfance en dépit de l’intention du législateur (1). Sandra Onyszko, formatrice, consultante et chargée de communication pour l’Union fédérative nationale des associations de familles d’accueil et assistantes maternelles (UFNAFAAM), revient ici sur leur rôle, souvent sous-estimé ou mal défini.
« Quelle place veut-on donner, ou veut-on faire prendre, à l’assistant familial ? La question est cruciale car, s’agissant de cette fonction, on peut finir par perdre cohérence et bon sens. Soit parce que la prise en charge de l’enfant est axée uniquement sur des questions de sécurité, soit parce qu’on a peur des liens créés entre le professionnel et l’enfant, voire parce qu’on ignore complètement le rôle que l’assistant familial peut avoir auprès de lui.L’Union fédérative nationale des associations de familles d’accueil et assistantes…
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