Publié le : Dernière Mise à jour : 06.09.2017Par : F. R.Lecture : 2 min.
A Saint-Etienne, l’équipe de SOS violences conjugales 42 juge la socio-esthétique très complémentaire du travail social.
« La socio-esthétique… Au début, on imaginait que c’était juste des soins de beauté. Mais j’ai vite constaté l’énorme plus-value pour les femmes hébergées. Dès la sortie du soin, leur regard était moins stressé, leur visage plus détendu », se souvient Sandra Pélisson, assistante sociale au centre d’hébergement et de réinsertion sociale de l’association SOS Violences conjugales 42 à Saint-Etienne. Elle craignait que la prestation ne fasse qu’aggraver la dimension d’objet, voire d’objet sexuel, à laquelle ces femmes maltraitées avaient été confinées. Aujourd’hui, l’approche remporte son adhésion, pourvu que certaines règles soient respectées. La première est l’implication des travailleurs sociaux. Avant d’orienter les femmes vers la socio-esthéticienne, ils doivent « prendre le temps d’expliquer qu’elles ont besoin de s’occuper d’elles, qu’il s’agit de les aider à se réapproprier leur corps, évacuer des tensions ». Souvent, à force d’avoir été humiliées, frappées, violées, les femmes ont un rapport au corps difficile, voire…
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