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L’ado dans le labo

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A 15 ans à peine, Anais Hendricks a déjà connu 24 familles d’accueil, a été adoptée, a changé encore 27 fois d’hébergement, pris des acides, de la kétamine, du LSD, couché avec neuf hommes – « Partante pour la moitié d’entre eux, mitigée pour deux autres, et tout à fait contre les deux derniers » – et été arrêtée un nombre incalculable de fois. A 15 ans à peine, Anais Hendricks se sent « pourrie ». « J’ai un truc qui cloche, pense-t-elle. C’est pour ça que personne m’a gardée. » Accusée d’avoir frappé une policière désormais plongée dans le coma, elle est conduite au Panopticon, un centre pour adolescents difficiles où « tout sent le désodorisant pourri, la fumée de clope froide, la sueur et la pauvre soupe dégueulasse ». Rien qu’une étape de plus dans « l’expérience » : celle que mènent sur elle d’invisibles hommes sans visage, qui l’ont fait naître dans une éprouvette et observent le moindre de ses gestes, depuis la tour de surveillance du foyer. Contre toute attente, la gamine insoumise et à vif y noue pourtant de solides amitiés avec d’autres enfants, comme elle brutalisés, perdus, pleins de rage et d’espoirs ingénus. Elle s’y laisse aussi amadouer par un éducateur pas comme les…
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