Publié le : Dernière Mise à jour : 06.09.2017Par : E. M.Lecture : 2 min.
Chaque période de vacances scolaires accroît le risque pour des filles résidant en France de se faire exciser lors d’un séjour dans le pays d’origine de leurs parents. L’été plus encore. « La période de vacances étant longue, cela permet un temps de cicatrisation beaucoup plus important, qui fait que les filles ne se plaindront pas de douleurs lors de la rentrée scolaire », explique Isabelle Gillette-Faye, directrice générale du GAMS (Groupe pour l’abolition des mutilations et autres pratiques traditionnelles), membre du rassemblement Excision, parlons-en ! (1), qui devait organiser une conférence sur le thème « Prévenir les risques d’excision pour les filles et les adolescentes pendant l’été » le 14 juin, à Paris.A cette occasion, le collectif devait signer une charte de mobilisation, dont l’objectif est « l’abandon total » de l’excision et des mutilations sexuelles féminines. « Ce document est essentiel, car il adopte une approche transversale de l’excision, qui touche à la santé comme aux droits. Cela va nous permettre de pousser un plus grand nombre d’acteurs à collaborer, qu’ils soient engagés dans les droits sexuels et reproductifs ou les droits humains. C’est aussi un moyen…
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