Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : C. S. D.Lecture : 2 min.
Pour sortir de la précarité où ils se trouvent, les administrateurs ad hoc se tournent de plus en plus vers les conseils généraux.
Présentée comme une revalorisation, la réforme des indemnités sur frais de justice, décidée en 2008 (1), ne satisfait guère les intéressés : l’indem nisation forfaitaire (381,12 € au maximum, incluant les frais de déplacement) a été remplacée par un système de financement par séquences (de 50 €à 450 €, et la possibilité d’être remboursé en sus des frais de déplacement). Or si cette réforme améliore le financement des missions pour les affaires criminelles graves, elle réduit globalement celui des affaires les plus courantes.« EN DEÇÀ DU JUSTE PRIX »« Vu le volume de travail que requiert ce type de mission, on est de toute façon bien en deçà du juste prix », se désole Sabrina Bellucci, directrice de l’Inavem (Fédération nationale d’aide aux victimes et de médiation). « Il est impossible de salarier quelqu’un uniquement avec les indemnitéssur frais de justice », estime Alain Grevot, président de la Fenaah (Fédération nationale des administrateurs ad hoc). Plus grave, les indemnités sont parfois réglées avec…
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