Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : CAROLINE HELFTERLecture : 1 min.
Dans l’optique d’améliorer la vie des personnes âgées fragiles, notamment celles atteintes d’Alzheimer, le travail « avec » le corps constitue un outil majeur. C’est le constat de l’étude dirigée par Michel Personne.
Jalonné de pertes et de limitations, le processus de vieillissement contraint à devoir se résigner à un corps qui vous trahit et dans lequel on ne se reconnaît plus vraiment. Pour accompagner ces changements et les ruptures d’identité résultant de certaines maladies neurodégénératives, la psychomotricité peut être un outil d’aide majeur. En effet, « le corps est un médiateur efficace pour améliorer la vie des personnes âgées les plus fragiles », affirme Michel Personne, psychologue et formateur, qui a coordonné cet ouvrage collectif. Mais encore faut-il, bien sûr, travailler « avec » et non « sur » le corps, c’est-à-dire ne pas adopter une position de soins techniques dans laquelle la personne âgée se trouverait réifiée. C’est particulièrement important quand cette dernière souffre de troubles démentiels du type Alzheimer qui conduisent à une progressive perte de soi. L’intéressé a alors éminemment besoin du contact, du regard et…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques