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« Les inégalités de santé sont d’abord de l’ordre des conditions de vie »

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Assiste-t-on au retour des « maladies de la misère », comme la tuberculose ? En réalité, s’il n’existe pas de pathologies propres à la pauvreté, la France connaît de profondes inégalités sociales de santé, répond Pierre Chauvin, médecin et directeur de recherche à l’Inserm. Il détaille les raisons complexes de ces disparités et plaide pour un meilleur accès aux soins primaires et à la prévention.
Après le dépistage de plusieurs cas de tuberculose dans la Seine-Saint-Denis, assiste-t-on à un retour des maladies de la misère ?Il n’existe pas de maladies spécifiques à la pauvreté. En revanche, on observe au sein des groupes sociaux défavorisés des fréquences plus élevées pour certaines pathologies. Pour reprendre l’exemple de la tuberculose, elle est beaucoup plus fréquente dans les milieux pauvres car son apparition est en partie liée à de mauvaises conditions de logement. De même, les dermatoses, certaines maladies infectieuses, mais aussi les maladies mentales, touchent davantage les personnes vivant dans des conditions précaires. L’étude récente que nous avons menée avec le SAMU social de Paris auprès des personnes sans logement personnel…
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