Publié le : Dernière Mise à jour : 25.07.2017Par : CAROLINE SÉDRATI DINETLecture : 15 min.
Aux frontières du secteur médico-social et de la psychiatrie, les centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP) prennent en charge chaque année environ 200 000 enfants et adolescents en difficulté. Reconnus comme des partenaires incontournables en matière de santé mentale, ils font pourtant aujourd’hui les frais de la logique de réduction du nombre de fonctionnaires : en supprimant peu à peu les postes qu’il mettait à leur disposition, le ministère de l’Education nationale ébranle la synergie soin-éducation, qui fait leur spécificité.
Nombreux sont les spécialistes de la pédopsychiatrie et de la psychanalyse d’enfants a avoir débuté dans un centre médico-psycho-pédagogique (CMPP). A l’instar de Françoise Dolto, qui a exercé au centre Claude-Bernard, à Paris, le premier à avoir été créé en France, en 1946. Dès l’origine, ces structures ont développé une approche qui, reposant sur l’alliance originale du soin et de l’éducation, vise à assurer les conditions psychiques rendant possible l’apprentissage tout en maintenant l’enfant dans son milieu familial et scolaire. L’avancée est de taille à l’époque de l’après-guerre où l’enfermement des enfants « anormaux »…
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