Publié le : Dernière Mise à jour : 10.09.2017Par : CAROLINE HELFTERLecture : 12 min.
Pour pouvoir instaurer une relation bénéfique à la prise en charge du jeune patient, les psychiatres doivent éviter de porter un regard péjoratif sur les familles. Pourtant cette évidence est loin d’être partout une réalité. Tel est l’enseignement, pour le moins consternant, d’une étude sur le vécu des parents de grands adolescents et jeunes adultes hospitalisés en psychiatrie.
« Dis-moi comment tu traites – ou maltraites – la famille, et je te dirai quel psychiatre tu es », affirme Serge Kannas, coordonnateur de la Mission nationale d’appui en santé mentale (1). En effet, estime ce psychiatre, « les différences principales qui peuvent séparer et, parfois, opposer les professionnels de la psychiatrie, ne portent pas tant sur la prédominance de tel ou tel modèle, biologique, psychodynamique ou social, par exemple, que sur la considération, plus ou moins importante, qu’ils accordent au rôle des familles dans le traitement de leurs membres malades mentaux ». Qu’en est-il, sur le terrain, de cette prise en compte de l’entourage familial ? Une fois n’est pas coutume, la question n’a pas été posée aux soignants, mais à des parents de grands adolescents…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques