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Les CADA : insertion ou surveillance ?

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Les modification des règles de l’asile ont entraîné une réforme en profondeur du fonctionnement des centres d’accueil pour les demandeurs. Nées de démarches associatives, ces structures sont désormais sous la tutelle des préfets et doivent composer avec l’exigence d’une accélération des sorties des demandeurs d’asile. Une évolution qui met en porte-à-faux les travailleurs sociaux chargés de l’accompagnement social.
Certains directeurs de centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) ont le sentiment « d’avoir basculé de l’action sociale vers une tout autre culture qu’ils ne maîtrisent pas », tandis que les associations d’aide aux réfugiés et aux migrants parlent de « malaise des professionnels de l’asile ». Sophie Alary, responsable du service des missions à la FNARS (Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale), évo­que, quant à elle, « des divergences importantes entre les missions demandées aux CADA et la réalité vécue par les personnels ».A l’origine de ce décalage, la réforme du dispositif national d’accueil des demandeurs d’asile engagée par l’Etat en 2003 (1) pour se conformer à la directive européenne…
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