Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 7 min.
Axes de travail réducteurs, abscons et sans cohérence, absence de questionnement, primauté donnée au contrôle social… Les « états généraux de l’enfance » n’ont pas eu l’ambition qu’aurait laissé présager leur intitulé, regrette Michèle Becquemin, sociologue spécialiste des institutions éducatives et sociales (1). Elle figure aussi, en tant que fondatrice de l’association Education art du possible, parmi les organisateurs des « états généreux pour l’enfance », en réaction à ces « états généraux ».
« Le gouvernement français considère-t-il que l’enfance mérite une politique à part entière ? On aurait pu le penser lorsque, en novembre dernier, Nicolas Sarkozy avait annoncé des “états généraux de l’enfance”, lancés officiellement en février par Nadine Morano, ministre de la Famille et de la Solidarité (2). Mais les représentants de la cause des enfants, et notamment les professionnels des secteurs de l’éducation, de la protection sociale, de la justice et du soin, ont vite déchanté.Cinq ateliers ont été mis en place selon des intitulés pour le moins réducteurs, voire abscons, et, à première vue, sans cohérence d’ensemble :…
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