Les enfants, « victimes collatérales » de la crise du logement
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : MARYANNICK LE BRISLecture : 4 min.
Convaincre l'Etat de la nécessité d'une action forte et cohérente en matière de logement. C'est une nouvelle fois l'ambition du rapport de la Fondation Abbé-Pierre, qui place le sujet au coeur du débat sur les inégalités et dénonce la mise en danger de dizaines de milliers d'enfants.
Si elle est loin d'être nouvelle, la crise du logement, qui touche, selon ses estimations, 10 millions de personnes - dont 3,5 millions de mal-logés et plus de 600 000 privés de logement - est renforcée par les effets de la crise économique, analyse la Fondation Abbé-Pierre dans son XVe rapport annuel (1). Trois dimensions majeures de la situation, déjà très critique, sont ainsi exacerbées : le déficit d'offre de logements accessibles, l'exposition au risque de perdre son logement ainsi que la multiplication des formes d'habitat précaires ou indignes. De fait, tous les indicateurs sont au rouge : l'Office public d'HLM de la Ville de Paris enregistrait par exemple, à la fin du mois de septembre 2009, « un taux d'impayés provisoires de 4 %, en augmentation de 15 % en un an ». Il est à craindre que ces signaux d'alerte « ne fassent qu'annoncer des difficultés encore…
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