Droit au logement opposable : tout de même de fortes inquiétudes
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 2 min.
« En sachant que les logements sociaux financés en 2007 ne sortiront pas de terre avant 2009, comment va-t-on pouvoir loger les quelque 400 000 personnes représentant les six catégories de demandeurs prioritaires dans une offre de logements qui est déjà complètement saturée ? » Cette interrogation de Jean-Pierre Giacomo, président de la Confédération nationale du logement, illustre le scepticisme que suscite encore la loi instituant le droit au logement opposable, définitivement adoptée le 22 février (voir ce numéro, page 21). Malgré ses incontestables avancées, les associations regrettent le manque de mesures contraignantes pour inciter les communes à construire les 20 % de logements sociaux imposés par l'article 55 de la loi « solidarité et renouvellement urbains ». Autre faille dénoncée : le périmètre restreint du parc de logements susceptibles d'être attribués en application de l'opposabilité (1). Le DAL déplore ainsi que « les parlementaires de la majorité [aient] limité l'outil de relogement au contingent préfectoral et aux logements conventionnés ANAH, qui représentent l'attribution de quelques dizaines de milliers de logements sociaux par an et sont déjà dédiés aux exclus…
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