Recevoir la newsletter

La prison, une annexe de la psychiatrie ?

Article réservé aux abonnés

L'afflux croissant de personnes atteintes de troubles mentaux en prison pose de plus en plus de problèmes aux professionnels, qui en dénoncent les dangers. Evolution de la psychiatrie générale (1), amélioration des soins intra-muros, responsabilisation des malades mentaux, exclusion... expliquent ce glissement. Qui, si une réflexion n'est pas lancée, mènera peu à peu à la pénalisation de la maladie mentale.
« En prison, il y a des gens tellement en dehors de la réalité qu'ils ne savent même pas où ils se trouvent ! Nous avons eu un patient qui réclamait sans cesse un vélo pour aller faire un tour... Nous ne sommes jamais parvenus à lui faire comprendre la situation », témoigne Evry Archer, psychiatre responsable du service médico-psychologique régional (SMPR) de Loos. Au SMPR de Fleury-Mérogis, c'est l'histoire d'un détenu qui « écrivait chaque jour à Jacques Chirac pour être “soit guillotiné soit incorporé dans l'armée” », que relate le psychiatre Cyrille Canetti. « Lorsque je lui parlais, il se plaignait que cela lui envoyait du sel dans les dents »... Des récits semblables, les professionnels…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

LES ACTEURS

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur