Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 6 min.
En tablant sur l'émergence de désirs enfouis, grâce à une activité collective de jardinage en ville, une association parisienne vise à créer un « palier » pour favoriser l'insertion des plus en difficulté.
« Nous avons eu une femme d'une quarantaine d'années, avec une fille à charge, qui avait fait plusieurs tentatives de suicide. Elle vivait enfermée chez elle, complètement repliée sur elle-même. Après l'échec d'une orientation vers un centre médico-psychologique, nous lui avons proposé de venir faire du jardinage. Quelques mois plus tard, elle a décidé de monter sa petite entreprise », se souvient Valérie Navarre, assistante sociale au service RMI du centre Chenal Saint-Blaise, installé dans le nord de la capitale (1). Un exemple qui démontre, selon elle, l'intérêt de l'opération « Les jardins du béton Saint-Blaise », menée depuis un an par les équipes des services sociaux du centre. Deux ans de maturation Situé au cœur de la ZAC Saint-Blaise - HLM et tours de béton mêlés aux vieux immeubles, avec un des taux de population au mètre carré parmi les plus élevés de France - le centre Chenal Saint-Blaise, établissement de l'association…
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