Publié le : Dernière Mise à jour : 07.09.2017Lecture : 2 min.
Le 23 septembre, lors du colloque « santé au travail », les médecins ont a nouveau évoqué les conséquences néfastes de la précarité sur la santé des salariés. Qu'observent, de leur côté, les assistantes sociales du travail ? Au sein du Service social du travail de la région du Nord (SSTRN), Annick de Backer, conseillère technique (1), a animé un groupe de réflexion sur « le stress au travail ».
ASH : De votre place d'assistante sociale d'entreprise, faites-vous le même constat que les médecins du travail sur les souffrances et pathologies liées aux nouvelles formes de travail ? A. de B. : Oui. Nous avons été de plus en plus confrontées au stress des salariés en situation de fragilité. D'abord, la précarité professionnelle provoque toujours, chez les salariés peu qualifiés ou en CDD, une peur de ne pas être à la hauteur. En outre, certaines formes d'aménagement du temps de travail sont difficiles à supporter tant physiquement que financièrement. Ces personnes nous parlent beaucoup de fatigue et de mal de dos. Mais la précarité fait aussi pression sur les salariés plus « installés » qui sont tenus…
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