Manque de moyens, méconnaissance des droits, refus illégaux de certaines communes de domicilier, mise en place de critères abusifs et discriminatoires à l'égard de certains publics, inégalités territoriales, ... Huit organisations associatives appellent à une application réelle de la loi pour permettre aux sans domicile stable d'accéder à leurs droits.
Huit organisations associatives (1) appellent "l'Etat, les collectivités et l'ensemble des organismes travaillant en lien avec les personnes sans hébergement stable, à prendre leurs responsabilités pour rendre effectif le droit" à la domiciliation. Dans un communiqué, diffusé à l'issue d'une rencontre ayant réuni plus de 200 acteurs franciliens ce mercredi 10 octobre à Paris, elles rappellent les enjeux. "La domiciliation permet aux personnes sans domicile stable de disposer gratuitement d'une adresse postale et de faire valoir leurs droits civils, civiques et sociaux, rappellent-ils. La Loi ALUR a permis des avancées certaines dans l'accès…
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