Exploitation sexuelle, servitude domestique, travail forcé… la première édition d'une enquête de la Miprof et de l'ONDRP éclaire ces formes d'exploitation dissimulée, au prisme de l'activité des associations qui aident les victimes.
Difficile de traduire en chiffres la traite des êtres humains. Les victimes vivent "dans la précarité et la clandestinité" et déposent rarement plainte du fait des menaces ou violences exercées par leurs exploiteurs, expliquent la Mission interministérielle de protection des femmes contre les violences et de lutte contre la traite des êtres humains (Miprof) et l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) dans une récente étude conjointe.Dans le cadre du plan d'action national contre la traite des êtres humains 2014-2016, les deux institutions ont créé un outil de mesure de ce phénomène, en partenariat avec le collectif "Ensemble contre la traite des êtres humains". Un questionnaire a été adressé à 59 associations, dont 13 ont pu fournir des données pour l'année 2015 (voir liste en note). L'activité observée n'intègre donc pas encore les effets de la loi sur la prostitution…
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