Le Centre d'analyse stratégique défend l'idée de "santé mentale positive"

Traversé par l'ambition clairement affichée d'ouvrir les questions liées à la santé mentale "à l'ensemble des facteurs qui conditionnent le bien-être dans notre société", le rapport du Centre d'analyse stratégique (CAS) remis mardi 17 novembre à la secrétaire d'Etat chargée de la prospective, Nathalie Kosciusko-Morizet, préconise en particulier de "répondre aux enjeux du grand âge et de la dépendance", en reconnaissant notamment la place des aidants familiaux pour prévenir les risques de burn-out des proches ainsi que d'isolement et/ou de maltraitance des aînés.Les métiers des services à la personne doivent aussi être valorisés dans cet esprit, poursuit le rapport "La santé mentale, l'affaire de tous", de même que la logique de guichet unique en matière de dépendance et le développement des gérontechnologies.
La dimension positive de la santé mentale
Ce n'est qu'un aspect de cet état des lieux de la santé mentale en France, commandé par le gouvernement au printemps dernier pour approfondir la connaissance de différentes "manifestations d'un mal-être" dont les suicides au travail ne représentent que l'une des formes, sans doute "la plus dramatique d'un ensemble de pathologies des sociétés…