Les immigrés et les "minorités visibles" plus souvent victimes de discriminations
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Publié le : Dernière Mise à jour : 14.06.2023Lecture : 2 min.
Près de 40 % des personnes estimant avoir été victimes d'une discrimination sont immigrées ou enfants d'immigrés, alors qu'elles ne composent que 22 % de la population, révèle l'enquête "Trajectoires et origines" de l'INED et de l'INSEE, publiée mardi 30 mars.Alors que 14 % des personnes résidant en Frances âgées entre 18 et 50 ans déclarent avoir vécu des discriminations dans les cinq dernières années, quel que soit le motif, les personnes d'origine étrangère sont surreprésentées dans cette catégorie, précise l'enquête, réalisée auprès de 22 000 personnes âgées de 18 à 50 ans.
Pas "égaux" face aux discriminations
Ainsi, seulement 10 % de ce que les deux instituts appellent la "population majoritaire" (ensemble des Français à l'exception des immigrés ou fils d'immigrés ou des personnes nées dans les départements d'outre-mer, mais qui comporte les Français nés à l'étranger) pensent avoir subi un tel préjudice.Par contre, l'expérience est rapportée par 24 % des fils d'immigrés et 26 % par des immigrés.Et n'avoir qu'un seul parent immigré diminue de moitié la probabilité de déclarer des discriminations, ajoutent les auteurs, précisant que cet écart peut être expliqué par le fait du métissage…
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