Près de trois ans après l'entrée en vigueur, en janvier 2007, de la convention "S'assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé" (AERAS), "une série de difficultés perdurent", estime le Collectif interassociatif sur la santé (CISS), en exprimant de "fortes attentes d'évolution de la convention", qui vont de l'amélioration de son site Internet au renforcement des sanctions prévues par le code pénal.
"L'assurabilité des personnes malades a connu une évolution favorable sur la dernière décennie", reconnaît certes le CISS dans une note de cinq pages adressée vendredi 9 octobre aux ministres de l'Economie et de la Santé, le processus conventionnel ayant notamment "permis de rendre éligible un plus grand nombre de malades à la garantie de leurs prêts et de leur offrir de meilleures conditions".Mais ils se heurtent toujours à de nombreux obstacles liés aux imperfections mêmes du contenu de la convention AERAS, à une "interprétation parfois contraire à l'esprit de la convention de la part de certains acteurs bancaires et des assurances", ou encore à une volonté délibérée de ne pas appliquer ce texte, signé en juillet 2006 par les fédérations professionnelles…
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