Les réponses du Conseil constitutionnel à ses premières "questions de constitutionnalité"
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 14.06.2023Lecture : 2 min.
Saisi en avril de trois "questions de constitutionnalité" adressées par le Conseil d'Etat, le Conseil constitutionnel a censuré, vendredi 28 mai, certaines dispositions du régime spécial des pensions versées aux anciens combattants originaires des ex-colonies françaises, et en particulier les ressortissants algériens.La Haute Juridiction a en revanche jugé que les règles de répresentativité des associations familiales - qui font de l'UNAF et des UDAF les représentants des familles auprès des pouvoirs publics - n'étaient pas contraires aux droits et libertés garantis par la Constitution.Pour ce qui est de la "cristallisation des pensions", le Conseil constitutionnel a fait droit aux demandes des requérants, indique-t-il dans un communiqué, en déclarant "contraires au principe d'égalité" les dispositions contestées.
Une entorse au principe d'égalité
"L’article 26 de la loi du 3 août 1981 et l’article 68 de la loi du 30 décembre 2002 garantissaient aux titulaires de pensions civiles ou militaires de retraite, selon leur lieu de résidence à l’étranger au moment de l’ouverture de leurs droits, des conditions de vie en rapport avec la dignité des fonctions exercées au service de l’État",…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques