Publié le : Dernière Mise à jour : 14.06.2023Lecture : 1 min.
Au moins 247 personnes sont mortes de mi-octobre 2009 à début mai 2010 quelque part en France, dans la rue, un bidonville ou un squat, dénonce le collectif Les Morts de la rue, qui organise sa traditionnelle cérémonie d'hommage semestriel mardi 8 juin à 19 h place Stalingrad à Paris, avec l'installation à partir de 16 h d'un "mémorial éphémère" en souvenir de ces hommes, de ces femmes et même de ces enfants."La liste n'est pas exhaustive", rappellent une fois de plus Les Morts de la rue, en soulignant que ces personnes ont vécu en moyenne 46 ans (contre une espérance de vie qui flirte avec les 81 ans aujourd'hui en France, hommes et femmes confondus).
Victimes d'un scandale social
"Ces décès nous invitent à réfléchir sur la grande exclusion : ces personnes sont-elles victimes d'une maladie incurable ou d'un scandale social ?", interpelle le collectif, qui accompagne certaines des personnes décédées au cimetière parisien de Thiais (Val-de-Marne), dans le cadre d'une convention passée avec la Ville de Paris.Il organise aussi, depuis 2002, deux célébrations par an, alternativement laïques et interreligieuses, dans des lieux tels que l'Hôtel de Ville, la place des Innocents ou celle de…
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