Les immigrés consultent moins le médecin que le reste de la population
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 14.06.2023Lecture : 2 min.
"Les personnes immigrées ont un taux de recours à la médecine de ville, au généraliste comme au spécialiste, plus bas que le reste de la population française", explique une étude sur le recours aux soins de ville des immigrés en France, menée par l'Institut de recherche et de documentation en économie de la santé (IRDES) et publiée en septembre 2009.Ce phénomène s'explique avant tout par une "situation sociale défavorisée" plutôt que par "des différences d’âge, de sexe ou d’état de santé" entre les deux populations, analysent les auteurs de l'enquête.Selon ces derniers, qui se basent sur des enquêtes de l'INSEE réalisées en 2002-2003, "85 % des personnes nées en France et 84 % des immigrés naturalisés déclarent avoir consulté un généraliste au cours de l’année écoulée. Les immigrés étrangers sont en revanche un peu moins nombreux : 81 % seulement ont consulté au moins une fois un généraliste".
La situation socio-économique, un facteur clé
Ces différences sont encore plus importantes lorsque l'on étudie seulement les séances chez les spécialistes : "63 % des Français nés en France et des immigrés naturalisés ont consulté un spécialiste au cours des douze derniers mois, contre 52 %…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques