Alors qu'une vingtaine d'associations appelaient à manifester, mercredi 8 avril, pour défendre le droit à venir en aide aux étrangers en situation irrégulière, le ministre de l'Immigration, de l'Intégration et de l'Identité nationale a réaffirmé "qu'il n'y a pas de délit de solidarité en France", en ajoutant que "tous ceux qui aident de bonne foi un étranger en situation irrégulière doivent savoir qu'ils ne risquent rien".
"Ce ne sont pas des mots, ce sont des faits", a notamment déclaré Eric Besson, mercredi matin sur l'antenne de France Inter, en assurant qu'"en 65 ans, depuis qu'existe ce fameux article L622-1 désormais célèbre [du code de l'entrée et de séjour des étrangers et du droit d'asile], personne n'a jamais été condamné pour avoir simplement hébergé, donné à manger ou transporté en voiture, en auto-stop, un étranger en situation irrégulière".Certes, "deux bénévoles humanitaires ont été condamnés, avec dispense de peine, en 65 ans pour être entrés dans la chaîne des passeurs, la chaîne des clandestins", a-t-il cependant commenté, en ajoutant qu'"en clair, ils avaient transporté des fonds, pris de l'argent à des étrangers en situation irrégulière pour…
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