Le principe de fonctionnement des deux "centres d'accueil et d'examen des situations", créés début août dans les Hauts-de-France, adopté temporairement à Paris après l'évacuation du campement de la Porte de la Chapelle, confirme, selon les associations, la volonté du gouvernement de "durcir la politique d'expulsion". Inquiètes et alors qu'un projet de loi se prépare, elles s'organisent pour élaborer une contre-proposition.
Après la présentation du plan "migrants", le 12 juillet dernier, et en attendant le projet de loi annoncé pour septembre, la volonté de distinguer l'immigration économique de la demande d'asile ne rassure pas le secteur associatif. Faisant référence à une déclaration du président de la République, le 27 juillet à Orléans - "Je ne veux plus d’ici la fin de l’année avoir des femmes et des hommes dans les rues, dans les bois. C’est une question de dignité, d’humanité et d’efficacité " -, la Cimade a déploré, dans un communiqué, que le président "associe l'hébergement des personnes au durcissement de la politique d'expulsion, assumant le dévoiement du droit à l'hébergement à des fins…
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