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Télévision : la dernière de « Pièces à conviction » consacrée aux enfants placés

Mercredi 27 janvier à 21 h 05 sur France 3 : « Enfants placés : que fait la République ? »

Crédit photo CAPA
Pour sa dernière, le magazine Pièces à conviction, diffusé sur France 3, revient sur son enquête choc diffusée en 2019 à propos des enfants placés. Que sont-ils devenus ? Où en est la protection de l’enfance ? De son côté, le Gepso rappelle le peu de considération que la société porte à ces jeunes.

En janvier 2019, l’émission d’Elise Lucet Pièces à conviction diffusait en prime-time sur France 3 une enquête mettant en lumière le parcours difficile de certains enfants placés ainsi que les dysfonctionnements au sein des services de la protection de l'enfance. A la suite de cette enquête qui a fait grand bruit, deux missions d’information ont été ouvertes à l’Assemblée nationale et au Sénat et un secrétaire d’Etat à la protection de l’enfance a été nommé.

Mercredi 27 janvier, à 21h 05, dans un documentaire intitulé « Enfants placés : que fait la République ? », Sylvain Louvet (prix Albert Londres 2020) revient sur le sort des jeunes filmés deux ans plus tôt, comme Myriam à la recherche de sa famille d’accueil, mais aussi le centre d'accueil d'urgence d'Eysines, en Gironde, où des faits de violence avaient été filmés. Une remise en cause pour le directeur de l’établissement qui, depuis, a changé certaines pratiques.

« Ne pas céder à l'information compassionnelle » (Gepso)

Mais avant même que le magazine soit diffusé, Le Gepso (Groupe national des établissements publics sociaux et médico-sociaux) a fait part de ses craintes. Dans une tribune, publiée dans le HuffPost, sa présidente, Marie-Laure de Guardia, rappelle « le peu d’importance que la société accorde à ces enfants dits “protégés”, qu’on ne veut pas voir, qui nous font peur pour ce qu’ils disent de nos fragilités et culpabilités… C’est bien cela, la face cachée du décor : une volonté politique insuffisante, un système fragmenté et complexe, un manque de financements… »

Pas de sensationnalisme, soutient la présidente, qui en appelle à ne pas céder « aux excès de ce qu’il est convenu d’appeler l’information compassionnelle, en montrant uniquement des plaies et des souffrances ». Pour aller plus loin que l’immédiate émotion, elle invite les « médias désireux de s’associer au Gepso pour la réalisation d’un film documentaire qui montrerait, sans complaisance ni options réductrices, la réalité des professionnels engagés au quotidien pour une citoyenneté effective de toutes et de tous ».

 

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