Dans le cadre de la justice restaurative encadrée par la loi Taubira de 2014, le parquet de Nantes lance une expérimentation pour lutter contre la récidive en matière de violences conjugales. L’idée : faire dialoguer auteurs et victimes non liées par les mêmes affaires.
Permettre la reconstruction des victimes. Responsabiliser les auteurs en les confrontant aux conséquences de leurs actes. Et dans l’intérêt de tous, restaurer le lien social et prévenir la récidive. Voilà les enjeux du dispositif que compte expérimenter le parquet de Nantes en 2021. De mars à septembre, jusqu’à cinq auteurs et cinq victimes, non liées par les mêmes affaires, seront amenés à dialoguer entre eux.Le dispositif s’inscrit dans le cadre de la justice restaurative (aussi appelée réparatrice), instaurée par la loi du 15 août 2014. Elle vise, en complément de la réponse pénale, à associer un auteur d’infraction et une victime pour les faire dialoguer et apporter, le cas échéant,…
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