"A travers ses fiches techniques, l'Observatoire national de l'enfance en danger (ONED) va au-delà de la loi et fait courir des risques juridiques importants aux conseils généraux et aux travailleurs sociaux", dénonce l'Association nationale des assistants de service social (ANAS), qui "en appelle à la raison", demande un débat public et a saisi la CNIL et le CSTS.
"Quand la suspicion des familles devient la norme, il en résulte des risques d'atteintes graves aux droits des personnes et des citoyens", poursuit l'ANAS dans un communiqué accompagnant le dossier qu'elle a constitué et qu'elle compte diffuser largement, pour enrayer les dérives constatées dans les fiches nominatives que l'ONED transmet actuellement aux départements et qui contiennent des informations relatives à la protection de l'enfance.Des dérives qui sont de plusieurs ordres, selon l'ANAS, qui évoque notamment la multiplication des informations à charge des familles, la non-information des personnes concernées, le recueil d'éléments relevant de diagnostics médicaux ou de soupçons non avérés, voire d'accusations sur d'éventuels auteurs de crimes ou délits, sans oublier une charge administrative…
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