L'ADC dénonce la procédure d'appel à projet lancée en Maine-et-Loire dans le champ de la protection de l'enfance qui, selon elle, constitue un dérapage flagrant.
Le malaise continue de s’exprimer dans le champ de la protection de l’enfance, cette fois par la voix de directeurs du secteur. Dans une prise de position rendue publique le 28 août, l’ADC (Association de directeurs, cadres de direction du secteur social, médico-social et sanitaire) réagit à son tour à la procédure d’appel à projet lancée en Maine-et-Loire dans le champ de la protection de l’enfance, et qui a abouti en avril dernier à priver cinq associations de leur capacité d’accueil. "L’illustration d’"un dérapage flagrant quant à l’utilisation de la procédure d’appel à projet pour mettre à mal des associations implantées et expérimentées dans le champ de la protection de l’enfance au profit d’une concurrence économique effrénée", témoigne l’association dans son texte, intitulé "Protection de l’enfance, rien ne va plus entre services départementaux et associations dans certains départements". Elle explique avoir recueilli des témoignages de nombreux directeurs de l’ADC d’autres territoires,…
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