Dans leur étude Le rôle des SAAD familles auprès des enfants et des parents en situation de handicap, Adedom, ADMR, Fnaafp/CSF et l’UNA identifient les besoins de soutien des familles pendant la phase de repérage-diagnostic-reconnaissance des troubles chez un enfant, pour la compensation du handicap des parents lors des soins et de l’éducation aux enfants et la prise en compte de la fratrie et le répit des parents.
Pour répondre à ces problématiques, les auteurs de l’étude proposent, d’une part, de “renforcer l’interconnaissance et la coopération entre les acteurs du soutien à la parentalité et de l’accompagnement des personnes en situation de handicap et adapter la formation et l’organisation des services”. A savoir : développer les liens entre les Maisons départementales des personnes handicapées, les services de protection de l’enfance et les caisses d’allocation familiales, améliorer de l’articulation des prestations d’aide à domicile, de compensation du handicap et l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé, prendre le temps d’analyser les pratiques pour sensibiliser et de former aux spécificités du handicap et intégrer les SAAD familles dans l’accompagnement tout au long de la vie demandé par Emmanuel Macron dans son discours d’ouverture de la Conférence nationale du handicap.
L’étude préconise, d’autre part, de “construire une réponse coordonnant les politiques publiques du handicap, du soutien à la parentalité et de protection de l’enfance pour une approche globale des situations familiales”. Cette réponse passe notamment par l’intervention des SAAD familles en périnatalité auprès de toutes les familles, l’accompagnement des familles lors de la phase de repérage-diagnostic-reconnaissance des troubles chez l’enfant l’accompagnement pérenne des parents en situation de handicap.