Cette réforme de la gouvernance de la protection de l’enfance prendra la forme de la création d’un nouvel organisme rassemblant les missions attribuées à différentes instances existantes (CNPE, Groupement d’intérêt public enfance en danger, Agence française de l’adoption). « L’objectif est d’aboutir à une instance unique au périmètre élargi et cohérent, avec des missions renforcées et des moyens supplémentaires d’études et de recherche », précise le secrétaire d’Etat dans un communiqué.
Une mission de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) est chargée d’expertiser les conditions de création et le statut du nouvel organisme qui verra le jour début 2021. « Le mandat des membres du CNPE, qui devait théoriquement s’achever en novembre 2019, est reconduit pour un an par arrêté de la ministre des Solidarités et de la Santé », précise le secrétariat d’Etat.