Tandis que la préfecture de région a fait évacuer deux nouveaux camps de migrants à Paris, la question de leur avenir est posée. La Fédération des acteurs de la Solidarité estime notamment que les contrôles administratifs effectués dans les lieux d'hébergement poussent certains migrants à retourner dans la rue.
Cinq jours après l'évacuation du camp dit du "Millénaire", "973 personnes qui occupaient plusieurs campements de voie publique situés canal Saint-Martin et Porte des poissonniers (Paris) ont été mise à l'abri", indiquait le préfet de la région Ile-de-France, lundi 4 juin, en milieu de matinée. Une quinzaine de bus et 1 200 places d'hébergement temporaire en gymnase avaient été prévues à cet effet.Le préfet a précisé que, à l'issue des deux évacuations, les personnes mises à l'abri pourraient "bénéficier d'un diagnostic social et sanitaire". "Elles feront par la suite…
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