Bercy envisagerait de mettre fin au décalage dans le temps entre le recours aux services à la personne et le versement du crédit d'impôt correspondant… mais pas selon le scénario envisagé par certaines fédérations, qui s'appuie sur l'existence d'un intermédiaire bancaire. La solution étudiée par le ministère reporterait les premiers effets de la mesure à 2019, ce que critiquent les fédérations.
Le problème est désormais bien connu : un ménage qui recourt aux services à la personne bénéficie d’un crédit d’impôt couvrant 50 % de son reste à charge… mais il ne lui est versé que l’année suivante, ce qui limite l’attrait du dispositif. Certaines fédérations du secteur avaient provoqué un débat, en proposant un mécanisme dans lequel les banques avanceraient cette somme aux ménages. Et, si l'on en croit un article paru dans Les Echos, le lundi 13 novembre, le ministère de l’Economie et des Finances…
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