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Prime Covid-19 : et les travailleurs sociaux et médico-sociaux, alors ?

Plus que des remerciements, les acteurs du social et du médico-social revendiquent eux aussi une prime pour leur engagement dans la continuité de leur mission malgré la crise sanitaire. Dans une lettre ouverte adressée au Premier ministre, quinze organisations (1) demandent une reconnaissance financière.

Si Emmanuel Macron a salué l’engagement de « la deuxième ligne de front » face au Covid-19, citant nommément les travailleurs sociaux, lors de sa dernière allocution le 13 avril dernier, les professionnels du social et du médico-social en demandent plus. Et ce ne sont pas les déclarations d’Edouard Philippe, le 15 avril dernier, sur l’ouverture de négociations afin de soutenir le versement d'une prime uniquement aux personnels des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et de l'intervention à domicile qui vont calmer la gronde qui monte des rangs du social et du médico-social.

Quinze organisations se sont unies pour se faire entendre et ont rédigé une lettre ouverte au Premier ministre. Dans cette missive, datée du 17 avril, elles demandent que les professionnels de la protection de l'enfance, de la protection juridique des majeurs, du secteur du handicap, de l’hébergement d’urgence et de l’insertion ne soient pas oubliés. Ceux-là même qui sont au contact des publics les plus fragiles : enfants, jeunes, adultes de l’aide sociale à l’enfance, personnes en situation de handicap, sans domicile, migrants et majeurs protégés. Dans ce courrier, il est rappelé que « ces professionnels sont confrontés aux mêmes risques de contamination et ont pourtant continué, depuis le premier jour, à assurer leur mission d'accompagnement et de protection malgré l'absence totale de protection et de dépistage permettant ainsi d'éviter l'effondrement du système ».

Même si le président de la République ou encore Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, ont salué l’engagement de ces professionnels, la reconnaissance ne peut pas être seulement honorifique. Il s’agit, pour les signataires, de « reconnaître l’investissement et l’engagement des professionnels de nos secteurs d’activité auprès des personnes les plus fragiles tout au long de cette crise, et ce, quelle que soit l’autorité de financement et de contrôle, Etat comme départements. Et d’ajouter : Il est nécessaire que l’ensemble des chefs de file de la politique sociale et médico-sociale en France trouvent un terrain d’entente pour assurer aux professionnels la reconnaissance par la nation de leur engagement. »


(1) L’Anmecs, l’ANPF, la Cnape, l’Unaf, la FNLV, la FEHAP, l’Uniopss, la Fnat, l’Apajh, l’Unapei, la FAS, la Fn3s, Nexem, le Cnaemo et le CNDPF.

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