Après plusieurs années de baisse ou de stagnation, l'INSEE note une reprise générale de l'emploi, dans son ouvrage "Emploi, chômage, revenus du travail". Mais, en se penchant sur la situation des descendants d'immigrés maghrébins, l'institut constate qu'ils accèdent moins facilement que les autres, à un emploi et à un salaire élevé.
Dans la seconde édition de son ouvrage "Emploi, chômage, revenus du travail", publiée mardi 4 juillet, l’INSEE dresse un état des lieux général, plutôt optimiste, du marché du travail, constatant une hausse de 255 000 emplois salariés et non-salariés en 2016, après une augmentation de 124 000 en 2015. Cette croissance intervient après plusieurs années de baisse ou de stagnation, consécutives à la crise économique déclenchée mi-2007.Cependant, cette reprise s’accompagne d’une hausse des emplois précaires. Depuis 2007, en effet, la part du sous-emploi (temps partiel subi, chômage partiel, etc.) a cru de 0,9 point en France métropolitaine et celle des emplois à temps partiel d’un point. En outre, "la part des actifs occupés en contrat à durée indéterminée [CDI] parmi les salariés, a diminué entre 2007 et 2016 […],…
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