Publié le : Dernière Mise à jour : 17.04.2018Par : Jonathan BlondeletLecture : 2 min.
« Une femme effondrée vient me voir, elle est au bord du suicide à cause de son enfant Juan Carlos qui ne parle pas, ne marche pas et s’automutile. » Avec cet exemple extrême, Liliana Mayo, fondatrice du Centro Ann Sullivan del Perú (CASP), une école des familles qui associe professionnels et parents pour une prise en charge de la naissance jusqu’à l’insertion dans le monde professionnel, va démontrer qu’aucune personne atteinte de troubles du spectre autistique n’est une cause perdue. « A 4 ans, Juan Carlos marchait, ne se frappait plus et pouvait communiquer. »Un changement radical que Liliana Mayo attribue à son entrée dès l’âge de 3 ans au CASP. En continuant avec l’exemple de Juan Carlos, elle dévoile le parcours type au sein de l’école. « Nous cherchons les compétences de l’enfant dès 8 ans ; à 13 ans, il commence son apprentissage en milieu professionnel, qui comprend deux ans de stage. A 16 ans, Juan Carlos avait un emploi assisté. Aujourd’hui, il en a 22 et travaille dans une entreprise internationale ; je ne peux plus le voir au travail car il manie trop de données confidentielles. Durant ces 19 années, sa mère a bénéficié de 3 000 heures de formation, pour lui permettre…
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