Publié le : Dernière Mise à jour : 17.04.2018Par : Emeline Le NaourLecture : 2 min.
Malgré les obligations légales, la mixité sociale n’a pas atteint ses objectifs, selon un rapport sur les avancées et les échecs du vivre ensemble évaluant l’impact de trente ans de politique de la ville en Ile-de-France.
Levier puissant des politiques de la ville pour réduire les inégalités et favoriser la mixité sociale par l’habitat, la loi du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU) imposant aux communes de plus de 3 500 habitants un quota de 20 % logements sociaux a été votée il y a près de 20 ans. Le premier rapport de l’Observatoire de la mixité sociale (OMIS) – initié par l’association Habitat et Humanisme –, fruit du travail conjoint de démographes, de sociologues ou de géographes, dresse un bilan mitigé de l’impact des politiques de l’habitat sur la mixité sociale.La loi « SRU » et la rénovation urbaine ont permis aux communes qui ont joué le jeu de loger les plus fragiles. Mais, les plus réfractaires d’entre elles, souvent les plus riches, préfèrent encore payer des pénalités plutôt que de se plier à la loi.Il s’est ainsi développé une dynamique perverse qui a favorisé, d’une part, l’entre-soi des…
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