Publié le : Dernière Mise à jour : 08.03.2018Par : M. R.Lecture : 1 min.
Contentions injustifiées, attente jusqu’à sept jours sur des brancards, traitements qualifiés « d’inhumains ou dégradants »… Dans un rapport rendu public le 1er mars, Adeline Hazan, contrôleure générale des lieux de privation de liberté, dénonçait les conditions « indignes » d’accueil des patients relevant de la psychiatrie au CHU de Saint-Etienne.Selon l’Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (Unafam), le cas de cet établissement témoigne en réalité de problèmes structurels affectant la psychiatrie. Dans un communiqué publié le 6 mars, l’association rappelle qu’elle avait déjà tiré la sonnette d’alarme il y a deux ans. « En 2016, une loi visant à une réduction des pratiques d’isolement et de contention a été votée, rappelle Alain Monnier, référent national CDSP (commission départementale des soins psychiatriques) à l’Unafam. Or, celle-ci n’est toujours pas respectée. En effet, à l’heure actuelle, la pratique de la contention semble relativement banalisée dans les services psychiatriques. Ce n’est pas normal car cela doit être une pratique en dernier recours. » « Manifestement, le CHU de Saint-Etienne n’a pas encore intégré ces nouvelles…
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