Publié le : Dernière Mise à jour : 23.02.2018Par : Nicolas CochardLecture : 2 min.
Pilote de la mission sur les maltraitances financières envers les personnes âgées qui vient de rendre son rapport, Alain Koskas, psycho-gérontologue et président de la Fédération internationale des associations de personnes âgées (FIAPA) et de la Fédération 3977, qui gère ce numéro de téléphone d’alerte et d’information, appelle les pouvoirs publics à innover pour prévenir et sanctionner les infractions.
Vous aviez déjà fait, en 2011, des préconisations contre la maltraitance financière dans les établissements. La situation a-t-elle évolué depuis ?J’avais présidé, à l’époque, une mission auprès du médiateur de la République. Nos propositions ont été prises en compte, en partie, par la loi d’adaptation de la société au vieillissement (ASV) de 2015. Nous avions obtenu par exemple que le mandat de protection future soit publié sur un registre. Mais nous avions aussi demandé, sans succès, qu’il puisse être revisité tous les trois ou cinq ans. Or, réformer ce point est une urgence absolue, car l’individu pressenti pour accomplir le mandat peut décéder, ou perdre la confiance de la personne âgée.Dans le nouveau rapport, nous insistons de nouveau sur…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques