Publié le : Dernière Mise à jour : 09.02.2018Par : Meryem El MorsliLecture : 3 min.
En 2012 et 2016, l’Etat a alloué 13,6 milliards d’euros aux contrats aidés – près d’un quart des dépenses de la mission « Travail et emploi ». Malgré le « coût élevé » de ce dispositif, le bilan en matière d’insertion professionnelle n’est pas probant, selon la cour. Ainsi, en 2016, les objectifs fixés par circulaires s’élevaient à 445 000 nouveaux contrats, contre 295 000 prévus par la loi de finances initiale. Les réalisations effectives ont dépassé 460 000 contrats. En 2017, la loi de finances prévoyait 280 000 signatures. Les deux tiers de cette enveloppe ayant été consommés dès fin juin, le gouvernement avait annoncé en septembre, rappelle la cour, un effort supplémentaire de 30 000 à 40 000 contrats. Les enveloppes financières, votées en lois de finances initiales, sont « fréquemment dépassées », relève la cour. En 2016, l’écart entre prévision et exécution a atteint un niveau record, avec un surcoût de 1,7 milliard d’euros en autorisations d’engagement (+ 78 %) et de 0,88 milliard d’euros en crédits de paiement (+ 36 %).Un outil coûteuxDe surcroît, le coût unitaire des contrats aidés n’a cessé d’augmenter. La volonté de favoriser l’accès à une formation qualifiante a motivé…
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