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« Avec les filles, il faut travailler sur l’invisible »

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Educatrice de rue dans un service de prévention spécialisée en Seine-Saint-Denis, Katia Baudry a observé, dans le cadre d’un doctorat de sociologie, la manière dont les jeunes filles d’un quartier populaire se construisent dans un entre-soi féminin adolescent. Portant un nouveau regard sur ces mineures, sa thèse analyse leurs stratégies d’émancipation, leurs transgressions, et invite les travailleurs sociaux à réinterroger leurs pratiques.
Qu’est-ce qui vous a poussée, alors que vous étiez éducatrice spécialisée à l’association Rues et Cités, à vous lancer dans une thèse de sociologie ?Exerçant en prévention spécialisée dans un quartier populaire de Montreuil, en Seine-Saint-Denis, et ayant coordonné un dispositif d’accompagnement des filles, j’étais en grande proximité avec des adolescentes confrontées à des situations de déscolarisation, de conduites à risques, de violences intrafamiliales… Pourtant, dans les colloques ou dans les ouvrages de sociologie, on parle peu de ces mineures. En outre, l’amalgame était souvent fait entre jeunes filles et jeunes femmes. Je ressentais un décalage avec la réalité que je voyais sur le terrain. J’ai donc…
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