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Psychiatrie : davantage de droits… mais aussi de soins sous contrainte

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Ces dernières années, le recours aux soins sans consentement a augmenté. Dans le même temps, le contrôle des droits des patients s’est renforcé. Un paradoxe exploré lors d’un récent colloque.
Le collectif Contrast, qui réunit des chercheurs en sociologie, en droit et en philosophie, a organisé le colloque « Les droits des personnes à l’épreuve des contraintes légales », dans les champs du handicap, de la dépendance et de la santé mentale. Il a eu lieu du 18 au 20 décembre, à Paris. Selon Benoît Eyraud, sociologue membre du collectif, « il y a un tournant juridique dans la régulation des accompagnements, qui se traduit par une dynamique de judiciarisation, de juridiciarisation(1) et de démocratisation de la relation de soins et d’accompagnement. La fondamentalisation des droits, avec la convention de l’ONU [relative aux droits des personnes handicapées de 2006], est aussi un marqueur de ce tournant. » Ratifiée par la France en février 2010, « la convention ne crée pas de nouveaux droits spécifiques pour les personnes handicapées, mais décline une série de mesures pour leur permettre d’avoir accès aux droits, comme tout le monde », a rappelé Albert…
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