Publié le : Dernière Mise à jour : 29.12.2017Par : Diane PoupeauLecture : 1 min.
Ils sont plus de 300 hommes et de femmes à être aujourd’hui incarcérés pour avoir séjourné en Irak ou en Syrie. Après la vague d’attentats qu’a subie la France depuis 2015, pas question de laisser ces Français, souvent jeunes et aux profils variés, libres de leurs mouvements. Pourtant, certains ne sont jamais passés à l’acte. Face à cette situation inédite, l’Etat peine à trouver des solutions et le manque d’anticipation des pouvoirs publics est pointé du doigt. Les centres de déradicalisation et les unités pénitentiaires dédiées ont fait la preuve de leur inefficacité. Seule certitude : hormis dans les cas les plus graves, la solution ne passera pas par la « neutralisation ». C’est pourquoi à l’extérieur, dans la société civile, on mise tout sur la prévention. Pour pallier les tâtonnements de l’Etat, des réseaux se développent petit à petit, grâce à des structures existantes : missions locales, maisons des adolescents, conseils départementaux, associations…C’est à l’ensemble de ces acteurs que la journaliste Clarisse Feletin donne la parole dans son troisième documentaire consacré à l’islamisme radical. On y rencontre Ahmed, travailleur social dans le quartier de la Meinau, à Strasbourg,…
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