Prisons : l’Unafam réclame une meilleure prise en charge des malades psychiques
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Publié le : Dernière Mise à jour : 30.12.2017Par : Nicolas CochardLecture : 3 min.
Des détenus atteints d’« états psychotiques graves et persistants » qui auraient plutôt leur place à l’hôpital, un exercice de la psychiatrie « plus coercitif que soignant », des cellules jonchées d’ordures où des détenus sont en état de « prostration »… Le rapport des services de la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) sur la prison de Château-Thierry (Aisne), à la suite d’un premier contrôle en 2009 puis de visites effectuées en mars, avril et août 2015, est cinglant. Mais il a fait peu de bruit, car il est paru au creux de l’été, le 27 juillet(1). L’Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (Unafam) s’en empare dans un communiqué du 4 septembre. Elle y voit un « exemple » des prisons françaises « inadaptées à l’accueil des malades psychiatriques ».L’association, qui dit s’appuyer aussi sur des constats faits dans les autres établissements pénitentiaires, « demande qu’enfin la question de la pertinence de la condamnation à des peines de prison de trop nombreuses personnes souffrant de troubles psychiatriques […] soit traitée ». Elle invite à réformer l’expertise judiciaire, « trop sommaire actuellement pour évaluer…
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