Publié le : Dernière Mise à jour : 02.01.2018Lecture : 1 min.
« Pour certains enfants, la rentrée sera d’un silence assourdissant », écrit le collectif Romeurope dans un communiqué diffusé le 1er septembre, en référence à la recommandation faite fin juin par les ministres de l’Education nationale et de la Culture invitant les écoles, les collèges et les lycées « à accueillir, dès septembre prochain, leurs nouveaux élèves en musique ». Romeurope rappelle que « des milliers d’enfants » ne feront pas leur rentrée, « car ils ont été expulsés cet été d’un bidonville ou d’un squat et qu’ils n’ont pas de domicile stable ». Ces jeunes n’ont pas de place à l’école, « car la mairie leur demande un justificatif de domicile qu’ils ne sont pas en mesure d’obtenir », explique le collectif. Ce dernier demande que les maires « respectent leur obligation légale de recenser tous les enfants en âge scolaire sur le territoire de leur commune, même ceux qui sont en habitat précaire », et délivrent des récépissés de dépôt d’une demande de scolarisation. Romeurope appelle aussi les préfectures à intervenir « en urgence chaque fois qu’un cas d’obstacle à la scolarisation d’enfants étrangers en situation de précarité leur est signalé ». Quant au ministère de l’Education…
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