Traite des êtres humains : une étude menée avec les associations livre des chiffres inédits
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Publié le : Dernière Mise à jour : 19.09.2017Par : Nicolas CochardLecture : 4 min.
Difficile de traduire en statistiques la traite des êtres humains. Les victimes vivent « dans la précarité et la clandestinité » et, du fait des menaces ou violences exercées par leurs exploiteurs, déposent rarement plainte, expliquent la mission interministérielle de protection contre les violences faites aux femmes et de lutte contre la traite des êtres humains (Miprof) et l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) dans une récente étude conjointe(1).Dans le cadre du plan d’action national contre la traite des êtres humains 2014-2016(2), les deux organismes ont créé un outil de mesure de ce phénomène, en partenariat avec le collectif Ensemble contre la traite des êtres humains. Un questionnaire a été adressé à 59 associations, dont 13 ont pu fournir des données pour l’année 2015(3). L’activité observée n’intègre donc pas encore les effets de la loi du 13 avril 2016 visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées (voir ce numéro, page 41). « Cette étude est la première qui rassemble des données statistiques des associations recevant des victimes de traite » en France, soulignent les auteurs. Si…
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