Les associations de chômeurs et précaires, organisées en collectif unitaire, ont dénoncé le mépris dont les demandeurs d'emploi font l'objet, à la fois dans le discours de certains responsables politiques et dans les mesures que le gouvernement envisage.
"Vous savez pourquoi on est là ? Parce que l'on vient de rentrer de deux ans de vacances aux Bahamas !" Malika Zediri, porte-parole de l'Association pour l'emploi, l'information et la solidarité des chômeurs et travailleurs précaires (APEIS), n'a pas besoin de porte-voix pour se faire entendre, en ce matin du 21 mars. Pourtant, avec une poignée de militants du collectif unitaire des associations de chômeurs et précaires (1), grimés en vacanciers fortunés - chapeaux de paille, Champagne et gros cigares, tubas et lunettes de soleil... - ils se sont regroupés devant une agence de voyage à deux pas de la Place de la République, à Paris, dans le brouhaha des automobiles.Au cours de cette conférence de presse haute en couleur, alors que le projet de réforme…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?