Dans un rapport intitulé "Précarité, pauvreté et santé", les membres de l'Académie de médecine s'inquiètent de la situation "de plus en plus préoccupante" des personnes précaires et pauvres. Ils proposent, notamment, que l'aide médicale de l'Etat soit intégrée dans la protection universelle maladie et que l'attribution de la CMU-complémentaire et de l'aide à l'acquisition d'une complémentaire santé soit automatisée.
"Le taux de couverture vaccinale est inférieur parmi les enfants issus de familles pauvres, la participation aux dépistages des cancers dépend de facteurs socio-économiques, les campagnes de prévention sont d’autant moins efficaces que le niveau de revenus est bas"… Autant de raisons de déployer "des efforts particuliers" envers les populations les plus vulnérables, souligne l’Académie nationale de médecine dans son rapport "Précarité, pauvreté et santé", adopté le 20 juin. L’épidémiologiste Alfred Spira l’a rédigé au nom d’un groupe de travail. "Malgré le déploiement de moyens importants, la situation sanitaire des personnes précaires et pauvres est de plus en plus préoccupante",…
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