Se réjouissant que les pouvoirs publics reprennent en charge l'activité d'appui et de veille médicale qu'elle assurait au sein du centre de premier accueil (CPA) de Paris, l’ONG s’inquiète du sort des exilés livrés à la rue et en appelle à la responsabilité de l’Etat.
Rappelant qu’elle a pris part, dès le début, au projet du centre de premier accueil (CPA) qui a ouvert ses portes dans la capitale, en novembre 2016, l’association a annoncé, jeudi 29 juillet dans un communiqué, qu’elle sortait de ce « dispositif pour passer le relais au droit commun » dès le 1er juillet.Pendant les sept premiers mois d’activité du CPA, créé et financé par l’Etat et la ville de Paris, "plus de 3 600 hommes seuls y ont effectué un bilan infirmier réalisé par les équipes du SAMU social de Paris, rappelle l’association. Près de 80 % d’entre eux ont été orientés vers les équipes de Médecins du monde (soit 2 832 consultations médicales) et 17 % vers des services de santé du droit commun, pour des suspicions de pathologies à risque épidémique, comme la gale, la tuberculose ou la varicelle."
Le transfert de l’activité d’appui et de veille médicale qu’elle menait au sein du CPA, aux autorités…
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